L’oeil explorateur (đŸ‡«đŸ‡·)

« Le plus dur, c’est de se lancer. Â» Combien de fois ai-je entendu ce proverbe et surtout, combien de fois y ai-je prĂȘtĂ© attention sans pour autant l’appliquer ! Aujourd’hui est un jour diffĂ©rent


En effet, 2018 fut pour moi l’annĂ©e de tous les changements : permis, dĂ©mĂ©nagement, autonomie, dĂ©couverte d’un nouveau continent, nouvelle vie


J’ai dĂ©cidĂ© que 2019 suivra la lancĂ©e de son aĂźnĂ©e, et vous en serez les premiers tĂ©moins. C’est pourquoi je suis aujourd’hui derriĂšre mon Ă©cran Ă  vous conter un peu de mes aventures passĂ©es.

Cet article traduit donc ma volontĂ© de prise d’indĂ©pendance sur le plan professionnel, aprĂšs avoir joui de mon autonomie personnelle. Je n’ai pas honte de souligner le fait que j’ai pris longtemps, trĂšs longtemps pour le publier. J’avais pour objectif de commencer ce blog au dĂ©but de mon Ă©change universitaire, dĂšs aoĂ»t dernier. Pourtant, je ne l’ai pas fait. J’ai sans cesse repoussĂ© ma promesse. Peut-ĂȘtre par manque de maturitĂ©, peut-ĂȘtre par paresse d’assumer la responsabilitĂ© de publier chaque semaine comme je me l’étais promis. Je venais d’arriver dans un endroit qui m’étais complĂštement inconnu et cela n’arrangeait pas les choses. Aujourd’hui, je suis enfin prĂȘte Ă  vous conter toutes mes dĂ©couvertes, et Ă  continuer Ă  alimenter ce blog mĂȘme aprĂšs mon retour.

C’est pourquoi le premier thĂšme qui m’est venu Ă  l’esprit au moment de rĂ©diger ce premier article fut naturellement mon dĂ©part Ă  l’étranger.

Comme beaucoup d’étudiants, j’ai eu l’opportunitĂ© de partir Ă  l’étranger pour vivre un Ă©change universitaire dans une autre partie du monde.

Comme beaucoup d’étudiants, j’avais soif de libertĂ© et de changement.

Comme beaucoup d’étudiants, je souffrais de la routine quotidienne.

Comme beaucoup d’étudiants au final… je voulais dĂ©couvrir de nouveaux horizons. Je m’étais toujours promis d’habiter Ă  l’étranger de toutes façons.

Je suppose que c’est de famille. Avec une mĂšre passionnĂ©e par le voyage et la dĂ©couverte des cultures et un pĂšre dont la famille a immigrĂ© en France, je baignais dans cela. L’ailleurs me tendait donc les bras.

Enfin bon, mon cursus universitaire m’obligeait Ă  partir. Contrairement aux cursus habituels, il s’agit d’une nouvelle licence proposĂ©e par plusieurs universitĂ©s françaises aux Ă©lĂšves bilingues ou issus de classe europĂ©enne au lycĂ©e. La licence consiste en la rencontre entre un diplĂŽme d’histoire et une spĂ©cialisation en langues. J’étudie donc l’anglais et l’espagnol, ainsi que leurs civilisations. L’entrĂ©e se fait sur dossier et directement en seconde annĂ©e de licence, au sein de classes d’élĂšves de seconde annĂ©e. Et ainsi de suite pour la seconde annĂ©e de licence qui se dĂ©roule avec des Ă©tudiants de troisiĂšme annĂ©e. La spĂ©cificitĂ© du programme rĂ©side donc dans sa troisiĂšme annĂ©e. L’étudiant doit partir pendant un an Ă  l’étranger, mais peut choisir d’étudier ce qu’il/elle veut.

C’est ainsi qu’a commencĂ© mon questionnement existentiel et mon processus d’introspection fin 2016. OĂč aller ? Vers quelle destination me diriger ? Quel mode de vie adopter pendant dix mois ?

À force de rĂ©flexion, j’en suis venue au fait que je souhaitais vivre dans un pays hispanophone. Cela simplifiait grandement mes possibilitĂ©s de choix. C’était soit l’Espagne, soit l’AmĂ©rique latine.

D’ailleurs, cela me fait penser que je ne vous ai toujours pas mentionnĂ© mon envie de dĂ©couvrir l’AmĂ©rique latine depuis petite. Non pas parce que depuis quelques temps le continent est devenu une destination Ă  la mode. Non. Pas pour la fiesta Ă  CancĂșn, le Machu Picchu, le carnaval du BrĂ©sil, la presqu’occidentale Buenos Aires, les Ăźles paradisiaques de la cĂŽte caraĂŻbe de Colombie, les parcs naturels du Costa Rica. Non. Rien de tout ça. Au contraire, cela pourrait paraĂźtre prĂ©tentieux d’expliquer ma passion de cette maniĂšre, mais pourtant c’est la vĂ©ritĂ©. Je sens que la langue de Don Quijote coule dans mes veines, malgrĂ© le fait que je ne possĂšde aucun parent espagnol. J’étais captivĂ©e par le dessin-animĂ© “Les CitĂ©s d’Or”, que je suivais avec grand intĂ©rĂȘt chaque soir. FascinĂ©e par la gĂ©ographie, je m’occupais en feuilletant des atlas tout en apprenant les drapeaux et les capitales du continent latino-amĂ©ricain. Je rĂȘvais de visiter les paysages plus divers les uns que les autres et de pouvoir rencontrer les populations locales, Ă©changer avec elles pour en apprendre plus sur leur mode de vie. Cette annĂ©e d’études Ă  l’étranger symboliserait-elle donc la chance de rĂ©aliser mon rĂȘve ?

La véritable question que je me posais était plus : me sentais-je capable de vivre seule sur un continent inconnu pour moi pendant un an ? Loin de ma famille et sans possibilité de les visiter pendant plusieurs mois ?

C’est alors que tomba la nouvelle des accords de paix qui mettraient -thĂ©oriquement- fin au conflit armĂ© en Colombie. Le pays faisait son premier pas vers l’avant en de nombreuses annĂ©es. Avec une amie, je pris goĂ»t au reggaeton. Maluma, J.Balvin, Ozuna, Bad Bunny… tous les chanteurs colombiens -et autres- y passĂšrent. Je commençai Ă  faire des recherches Ă  propos de la Colombie. Paysages tout droits sortis de contes de fĂ©es, plages paradisiaques, montagnes englouties sous la riche vĂ©gĂ©tation, villes en plein essor
 voici la premiĂšre image que j’eue de la Colombie. Par ailleurs, l’accumulation des tĂ©moignages des Ă©tudiants ayant effectuĂ© leur Ă©change lĂ -bas, le nombre affolant de conseils de mes amis latino-amĂ©ricains qui m’encourageaient Ă  oser
 se confrontaient au dĂ©couragement que je ressentais aprĂšs avoir demandĂ© leur avis Ă  mes proches. En effet, la Colombie n’avait, pour ainsi dire, pas bonne rĂ©putation en Europe. Trafic de drogue, d’organes, conflit armĂ©, attentats, disparitions, retard politique, Ă©conomique et social
 Pourquoi ce pays m’intĂ©resserait-il ?

Ellipse– Je suis actuellement en train de conclure cet article de mon bureau, Ă  BogotĂ , en Colombie. Oui, j’ai osĂ©. MalgrĂ© la peur de mes proches, mon apprĂ©hension personnelle (je n’avais jamais visitĂ© l’AmĂ©rique du Sud), le choix attirant de l’Espagne en Erasmus
 j’ai osĂ©. Et je peux vous l’affirmer, je ne regrette pas mon choix.

Voici le dĂ©but de mon histoire Ă  l’étranger. Restez connectĂ©s, le prochain article sera en anglais et dĂ©crira mon quotidien dans la capitale colombienne et mĂ©tropole sud-amĂ©ricaine.

Marina

4 commentaires sur “L’oeil explorateur (đŸ‡«đŸ‡·)

  1. Bravo Marina ! Je suis tellement contente pour toi. L’étranger c’est juste le meilleur moyen de se dĂ©couvrir. Ton premier article Ă©tait passionnant, je compte suivre tes aventures et je te souhaite bonne chance pour la suite !!

    Aimé par 1 personne

    1. Merci beaucoup Julia! C’est vraiment super gentil de ta part! Je vais garder un bon rythme en publiant des articles toutes les semaines, pour que ça reste intĂ©ressant pour vous lecteurs! Gros bisous et j’espĂšre que tout va bien en Angleterre!

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    1. Merci beaucoup ma jolie Malva! Ca me fait chaud au coeur de voir qu’autant de personnes sont intĂ©ressĂ©es par mes Ă©crits, c’est juste ce que je souhaitais, et j’espĂšre que je pourrai continuer Ă  vous informer tout en vous divertissant! Love!

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